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L'AUTOARBITRAGE

« Le foot à 7 FSGT est fondé sur le principe de l’autoarbitrage. Il revient à chacun des participants d’assurer la régulation de la rencontre dans le meilleur des esprits. En cas de besoin, la régulation est recadrée par les responsables d’équipes. Ainsi, il appartient à chacun des joueurs d’arrêter son action, dès lors qu’une faute ou qu’une sortie des limites du terrain a été observée. » Telle est formulée la règle de l'autoarbitrage dans le foot à 7 FSGT, en son article 6.

Né aux lendemains, si ce n'est dans les foulées libertaires de Mai 1968, l'autoarbitrage sur les terrains du foot FSGT fait son apparition quasi par défaut, si ce n'est tout naturellement, que ce soit en Ardèche « les copains préféraient jouer que d’arbitrer et se faire engueuler » ou en Seine-Saint-Denis « il fallait faire jouer tout le monde », à l'exemple finalement des enfants qui « jouent depuis toujours au foot dans une cour, partout où cela est possible, avec leurs règles spécifiques » [voir l'Historique. Et celles du foot autoarbitré à 7 (FA7) auront d'abord comme objectif de faciliter cet arbitrage partagé en éliminant les sources de conflits inutiles tout en favorisant le jeu offensif sans chercher à s'en prendre aux mollets, au tibia ou à la cheville de l'adversaire : pas de hors-jeu (le demi terrain aidant), pas de tacle, touche au pied... [voir les Règles]

Et si une équipe ne jouait pas le jeu ? Qu'à cela ne tienne, l'équipe adversaire – constatant le mauvais esprit ou l'envie d'en découdre outre mesure – peut refuser de poursuivre la partie, sans match perdu. Si bien que par son comportement, l'équipe qui n'a rien compris et persévérerait, s'autoexcluerait progressivement de toute rencontre.

 

Ainsi, dans le FA7 FSGT, par l’autoarbitrage, les joueurs assurent eux-mêmes le loyal déroulement du match, ils en sont les garants. Chaque joueur se met en condition de considérer que sans les autres, pas de jeu possible. Outre ses équipiers, les joueurs de l’autre équipe sont aussi des partenaires qui lui permettent de jouer et donc de progresser. Et au final, le plaisir du jeu et l’esprit de camaraderie, priment sur l’enjeu du résultat. (*)

 

(*) En Seine-Saint-Denis, pas de montée ni de descendante d'une saison sur l'autre, mais un système de brassage en début de saison qui permet de classer les équipes par poules de niveau et ainsi permettre notamment aux meilleurs de jouer avec leurs « pairs » sans attendre plusieurs saisons. Dans les Bouches-du-Rhône, par de match retour et pas de « coupe » aux « vainqueurs » pour éviter les dérives de vouloir l'obtenir à tout prix.

"Un alter foot" existe puisque nous l'avons rencontré. C'est le Foot à 7 auto- arbitré qui se développe depuis 1968 avec la FSGT. C'est un plus qu'une adaptation du foot, projet de société nous déclare Phillipe Couvidou, joueur/militant et aujourd'hui dirigeant à la FSGT. Un regard porté par des amoureux du foot humaniste qu'ils soient de simple joueur amateur ou professionnels.

Le sport autoarbitré

L’Ultimate est un sport mondial. Il sera présent aux JO de Los Angeles en 2028. Sur un demi terrain de foot à onze (dans le sens de la longueur), deux équipes de 7 (mais d’autres formes à 3,5, 6 existent) doivent porter dans l’en but adverse un flying disque (un frisbee).

 

Les contacts fréquents, les sorties des limites de terrains,

tout se fait par autoarbitrage.

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Et il y a d’autres sports autoarbitrés.

 

En FSGT, par exemple, certaines formes de rugby sont autoarbitrées, elles se jouent à 6, à 7 ou à 9. Pour plus d’infos contacter les comités 11, 31 ou 77Nord.

 

Le football autoarbitré a existé… avant l’invention des arbitres

Le football sans juges ni arbitres

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1750 : Le nombre de joueurs n’est pas défini, ni la taille du terrain mais on joue déjà dans les écoles en Angleterre. Les nouveaux arrivant apprennent des plus anciens.

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1820 : Les premières règles écrites. Les capitaines règlent les problèmes.

Il n’y a aucune sanction prévue car la discipline est considérée comme suffisante.

Les différents sont réglés à l’amiable.

 

Des juges à côté du terrain

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1860 : Si les deux « umpire » ne sont pas d’accord, ils en désignent un troisième le « referee » (le référent, celui à qui on se réfère). En général il est assis sur une chaise à côté du drapeau indiquant le centre du terrain.

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L’arbitre entre sur le terrain

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1891 : Pour la « Cup » (la Coupe d’Angleterre) on définit à onze le nombre de joueurs par équipe. L’arbitre (le referee) entre sur le terrain et contrôle le respect du jeu et du temps sans avoir à écouter les explications de l'une ou l'autre équipe. Il faut bien que quelqu'un accorde ces fameux penaltys qui viennent juste d’être inventés ! Il est secondé par les deux umpires qui deviennent des juges de touche et gardent leur drapeau pour signaler.

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En quelques décennies l’arbitre est donc entré sur le terrain. En Coupe, le fair-play ne suffisait plus, surtout quand le score était serré. De nos jours la décision d’une personne extérieure et neutre pour régler rapidement les problèmes est toujours valable…. En principe !

En FSGT, depuis plusieurs décennies on peut pratiquer du football en autoarbitrage. Non pas comme un retour aux sources, mais comme une construction vers le sport autoarbitré, responsable, citoyen….

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